Face à l’exigence de l’ordre, le merveilleux est dissident. Présent dans la littérature et la culture au Moyen Âge, ou dans de nombreuses cultures traditionnelles, la présence d'éléments surnaturels ou fantastiques transcende la réalité et les perceptions ordinaires. Les cultures occidentales valorisent d’abord la raison scientifique, la logique mathématique et la gestion algorithmique des savoirs. En réponse, assurément, le merveilleux est dissident. Il appelle d’autres modes de pensée, de sentir, de rencontrer et libère l'imagination, offrant de nouvelles voies pour explorer des mondes et des réalités insoupçonnés.
PROGRAMMATION (en cours...)
Présentation des travaux des résident·es
- Vanessa Oltra-Michel / Economiste – auteure. Son travail questionne l’indignation (et l’académisme de la recherche) pour résister et nous engager contre le pouvoir de destruction de la technoscience et du capitalisme.
- Viviane Griveau-Genest / médiéviste et Nicolas Guillemin / plasticien-dessinateur. Leur travail s’intéresse au « merveilleux végétal », en résonnance avec la littérature médiévale et leur passion commune pour les jardins ; d’autres mondes de perceptions et de représentations changent rigoureusement le point de vue sur le Vivant et ses « habitant·es » (humains, non humains).
Invitée (à confirmer)
Une table ronde d’une heure.
Viviane Griveau-Genest est médiéviste, chercheuse spécialiste de l’étude des textes en ancien français et latin du Moyen-âge. Son travail cherche à nouer un dialogue avec la société en se saisissant de questions contemporaines pour intégrer la recherche dans une « conversation ». Le merveilleux au cœur de sa recherche interroge la spiritualité et ses expressions… une forme de dissidence radicale ?
Performances
Deux performances de 40 minutes
Mari Lanera / musicienne, performeuse et Emilie Bonno / comédienne, dessinatrice. En résidence à La Maison forte, les deux complices présentent les premières esquisses de leur création “Animal on est mal”. Elles questionnent l’humain comme le plus agité de tous les animaux… et le plus inquiet des êtres vivants ! Peut-être en raison de la pauvreté de son instinct. Tenter de quitter l'anthropocentrisme et accueillir une biocénose articulant les mondes animal, humain et végétal ?
Installations
- Comment je vois le monde (Mein Weltbild ; The World As I See It) : mise en espace et en sons de cet essai politique et philosophique d'Albert Einstein rassemblant des articles rédigés à partir de 1934. Il aborde de nombreux sujets tels que la relativité, la physique quantique, l'éthique, la politique, la religion et la perception humaine de la réalité. Il y exprime notamment sa conviction que la science et la religion ne sont pas mutuellement exclusives mais plutôt complémentaires, soulignant l'importance d'une recherche de vérité qui transcende les dogmes et les préjugés. Einstein y expose également ses réflexions sur la nature de l'Univers et la place de l’humanité dans celui-ci. Il y exprime sa vision d'un monde pacifique, où la science et la technologie sont mises au service de l'humanité, et où la coopération internationale permet de résoudre les problèmes mondiaux.
https://monoskop.org/images/e/e1/Einstein_Albert_Comment_je_vois_le_monde_1934.pdf
- Vidéos d’artistes (en cours...)
15h-23h
Venez quand vous voulez !
Adhésion 5€ valable toute l'année civile
Entrée en conscience : 5€ minimum
Repas : soupe + dessert à 5€ / tapas à 3€