Une petite histoire du pruneau
Le prunier d’ente a fait une grande part de notre fortune, de notre histoire et surtout de notre culture. Si la troisième croisade, au XIIIè siècle, butta sur le siège de Damas et fut donc un véritable échec c’est à cette occasion que l’on ramena la prune d’ente et que l’on hérita de la triste formule : “ je n’irais pas pour des prunes”. Après l’avoir greffé, les moines de Clairac ont permis la production du pruneau.
L’originalité de cet aliment ? Être séché selon des méthodes connues des médecins grecs, romains et arabes plusieurs siècles avant JC. Séchés ils gardent leur valeur nutritive et se conservent sur de longues périodes. Une autre légende dit que sans lui, nous n’aurions pu découvrir les amériques. Sans le pruneau, les marins seraient tombés malades sur de si courtes périodes.
Le secret du séchage : une température d’attaque à l’entrée des prunes de 80° avec une hygrométrie de 50%. Un temps de séchage de 24 heures ou de 10h pour les pruneaux mi cuits.
Une solution technique pour cela, le séchoir solaire qui utilise le rayonnement solaire indirect. Le principe de la technique de séchage solaire est de collecter l’énergie solaire en chauffant le volume d’air dans des capteurs solaires et de conduire l’air chaud du capteur vers la chambre de séchage où sont disposés les produits à sécher. Un flux régulier d’air chaud dans la chambre de séchage, circulant à travers et sur les fruits, permet une déshydratation continue et efficace de l’aliment. Ainsi on convertit la lumière en chaleur, on piège la chaleur et on déplace la chaleur vers les aliments.
Bien sûr comme tout outil dépendant d’énergies naturelles, le process est plus complexe à maîtriser, plus capricieux.
Inspiration(s) :
Ne rien faire, ne rien entamer sans mesurer le besoin de ressources disponibles et notre capacité à les produire sans impacter l’équilibre des ressources disponibles et renouvelables.