Chemins de Faire est un collectif qui expérimente et partage un ensemble de solutions autour du low tech.
L’enjeu de la production de cette centrale électrique est de produire de l’énergie grâce à la force musculaire par un système de double pédalage. L’énergie produite est transformée via un alternateur et stockée dans une batterie. On peut alors alimenter tout outil électrique. Ainsi il faut par exemple 6 heures de pédalage pour alimenter un grille pain capable de griller une tartine !
Cette solution - belle et optimisée - est dérivée de ce que l’on appelle les bicymachines - machine à énergie humaine.
Inspiration(s) :
Quand on calcule une ressource immatérielle en équivalent d’énergie humaine, on prend alors conscience de l’effort énergétique auquel correspond notre consommation quotidienne. Souvent, on constate une aberration.
Par exemple, nous sommes aujourd’hui 6 milliards d’humains, disposant chacun, en permanence, d’une puissance moyenne de l’ordre de 2,5 kilowatts. Dit autrement, chaque habitant de la planète dispose, en permanence, de l’équivalent de 10 esclaves à sa disposition, si nous considérons que la puissance unitaire moyenne d’un esclave au travail est de 250 watts. Ces esclaves des temps modernes s’appellent le chauffage central, les moteurs électriques et thermiques, les ampoules… Bien sûr cet “équivalent esclave” devient particulièrement élevé pour les pays développés : un Français dispose ainsi de 20 “équivalent esclave” pour satisfaire ses “besoins” modernes, et un Américain ou un Canadien montera jusqu’à 50.
Considérant qu’aucune énergie est propre, toute consommation de ressource inutile, toute production que l’homme ne peut pas assurer par lui même peut nous poser question. Si les centrales nucléaires du type de Golfesh dont vous voyez les volutes est considéré comme l’énergie la moins chère, n’oublions pas que l’on ne sait pas aujourd’hui comment les démanteler, nous avons donc aucune idée du coût finale de cette énergie.