Les activités :
- un farmlab favorisant une synergie de micro-projets agricoles,
- un laboratoire d’innovation sociale et culturelle,
- un lieu d’accueil et d’apprentissages,
- un incubateur, espace de coworking et un atelier partagé,
- un échangeur culturel et artistique
Axes de recherche
Recherches au long cours : les modèles de sociabilités utopiques.
Des conférences, des séminaires et un travail d’édition, la Maison forte impulse un cycle de recherches transdisciplinaires autour d’un questionnement des modèles de sociabilités utopiques.
Constitution d’un fonds ressources (textes, sons, vidéos…), invitations à participation, partages et apports de connaissances, compétences…
Écologies en actes :
Nous essayons, à notre échelle, d'explorer un choix de vie écologique avec ses richesses, ses limites, ses inconforts. Nous avons bien conscience que seuls 25% du réchauffement climatique dépend de choix individuels. Pourtant, il nous semble que sans changement individuel, il sera difficile d’offrir une alternative, de poser les éléments d’un engagement politique plus large.
Intelligence territoriale :
Si la question qui nous occupe est bien mondiale, tous les leviers nous semblent accessibles à une échelle locale, la ruralité concentrant une part importante de nos difficultés contemporaines (environnement, paupérisation, absence de services publics, isolement…). Malheureusement les habitudes, l’organisation territoriale conçue en silos, l’absence de compétences freinent ou empêchent ces changements à portée de main. Si l’intelligence dépend moins désormais de connaissances à portée d’internet, elle réside principalement dans la capacité à faire lien, à faire partage de valeurs, à faire un pas de côté dans l’espace des bifurcations. Produire les dispositifs, les alibis de rencontres capables de redonner confiance dans ces éléments de co-création à l’échelle locale nous semble un levier de changement. C’est pour ces raisons notamment que nous sommes labellisés Fabrique de territoire depuis 2021.
Culture du vivant :
La question principale, au coeur du changement, nous semble porter sur les imaginaires et sur notre capacité à faire culture commune. Artistes, chercheurs, designers… participent de cette dynamique face aux forces concentrées des GAFAM ( acteurs majeurs des cultures immatérielles aujourd’hui). L’enjeu nous semble de produire des espaces de rencontres et d’expérimentations dédiés à l’élaboration d’un projet culturel dédié qui s’exprime hors des plateaux conventionnés et des principes de production et de monstrations habituels. Pour faire lien, un sujet, une trame : le vivant. Ainsi, chaque résidence déploie sa propre alternative qui s’inscrit en lien - ou pas avec d’autres sujets traités ici - chacun dessinant un corpus élargi de ce qui ferait “culture du vivant”.