ARTS PLASTIQUES/ PATRIMOINE
Résidence du 15 au 30 mars et du 20 au 25 mai 2025
Sophie Abraham a étudié aux Beaux-arts de Marseille et elle est aujourd’hui membre de Résonance numérique, un collectif travaillant autour de l’image, du son et des cultures libres open source. Elle utilise principalement la vidéo, la photographie et le dessin pour créer des interactions entre l’intime et le paysage, explorant des problématiques sociales et environnementales. Elle s’intéresse également à la cartographie comme moyen subjectif de représenter l’espace et le territoire en explorant son potentiel fictionnel. Elle utilise souvent la technique du cyanotype pour hybrider des images et créer des compositions architecturales fictives, réagissant aux normes urbaines et contemporaines. En combinant des procédés anciens comme l’anthotype avec des technologies numériques telles que les intelligences artificielles, elle appréhende la possible coexistence de l’humain, de la nature et de la machine dans un futur hypothétique.
« J’ai souvent travaillé à établir des liens entre passé et futur, en explorant des aspects de la vie rurale du siècle dernier (méthodes de construction, modes de vie) tout en adoptant une approche plus durable des technologies (low tech)… En documentant le rapport des personnes travaillant la terre à leur environnement et l'évolution de ce lien, j’utilise des techniques photographiques issues de différentes époques de l’histoire de la production d’images, de l’anthotype aux nouvelles technologies, reflétant aussi la dualité entre le naturel et l'industriel. Mes recherches visent à réfléchir aux changements des modes de vie, de l'agriculture et des paysages au fil du temps, tout en valorisant l'agriculture paysanne à la fois comme utopie et comme modèle d'avenir. »
Lors de sa résidence à La Maison forte, Sophie Abraham souhaite travailler sur des archives photos ou films en tentant de créer un parallèle entre le “temps” de l’agriculture et celui de la photographie. Une manière de poursuivre son exploration et créer ses fictions visuelles si singulières.
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