La pratique de Sarah Bénard, architecte de formation, croise l’architecture, les émotions et l’écriture. Laissant de côté le dessin qui fixe une forme trop rapidement (à son goût), elle initie son projet d’architecture par les mots. Durant sa résidence elle souhaite avancer dans son projet d’une architecture réfléchie d’un point de vue émotionnel et non purement fonctionnel qui pourrait s’adapter aux besoins et aux modes de vie des futures générations.
L'expérience produite à La Maison forte nous révèle que dans un tel exercice, l'usage d'un lieu peut-être conçu différemment, plus respectueux de son environnement. En clair, nous habitons généralement un espace modélisé sur des bases qui ne nous appartiennent pas vraiment. Bref, pour produire le changement dont on parle, il est temps d'apprendre à "déshabiter".