La Maison Forte

Louis Ponsolle et Constant Fossard

Un rituel contemporain du changement

En résidence du 13 au 26 mai

Villeneuve-sur-lot Lot-et garonne Agen Aquitaine Tiers lieu Vallée du Lot Ruralité Villeneuvois sortir culture innovation sciences sortir sortir vacances, tiers lieu, ruralité, culture du vivant

Louis et Constant sont plasticiens et performeurs, mais si leurs pratiques sont similaires à bien des niveaux, ils travaillent des thématiques assez différentes dans leurs travaux respectifs.

Bien qu'issu des arts plastiques, le travail de Louis se dirige de plus en plus vers les formes du spectacle vivant, dans une démarche volontairement indisciplinaire. Il collabore régulièrement avec des compagnies de théâtre, de danse contemporaine et de performance comme accessoiriste, costumier et scénographe. Ses recherches concernent principalement les questions du rituel contemporain et de la notion de « mythologie intime », s’attachant à représenter des corps et des figures en dehors des normes dominantes, comme pour créer de nouveaux espaces de représentativité, étranges et sauvages. Cette recherche peut prendre différentes formes, par des hybridations homme-animal ou la recherche chorégraphique autour de la transe et du corps monstrueux.

La pratique du Drag est le point d’ancrage de la démarche artistique de Constant, également interprète et co-metteur en scène pour le Cabaret Dégueule (compagnie Le feu aux poudres) en collaboration avec Le grand T (Nantes) et perruquier-maquilleur pour des projets audiovisuels et scéniques. À travers une esthétique empruntant autant au film de genre qu'à la mode, il tourne autour des questions de pulsions et de répulsions dans un va-et-vient constant. La Gouvernante, sa figure de référence, est une silhouette plurielle, différente à chacune de ses apparitions, toujours mouvante, dont les costumes (en grande partie réalisés avec des matières récupérées ou glanées dans la rue) sont conçus comme autant de peaux ou d'armures. 

A La Maison forte, ils viendront travailler à l’écriture de leur projet “Quand je serai grand.e, je voudrais être mort.e”, avec une démarche volontairement indisciplinaire, entre le spectacle de marionnettes, la danse contemporaine et la performance : « une histoire de gamin de la campagne, de petit PD paumé dans le Causse et dans son corps… ». Pour refléter ce parcours chaotique, Louis et Constant  souhaitent convoquer des sources iconographiques diverses, passant de Jérôme Bosch au concert punk rock, du folklore Aveyronnais à l’univers du tatouage.