La Maison Forte

Le gaucher boiteux

Continuer à s'inspirer, de Michel Serres en particulier et de ses figures à côté.

Le gaucher boiteux est un Grand Récit de l’Univers qui propose une vision du Monde dans sa totalité. Pour peindre sa fresque fabuleuse, il utilise aussi bien l’histoire des sciences que la philosophie ou la sociologie et ses personnages principaux sont imaginaires ou mythologiques. Dans cet ouvrage, il nous rappelle que penser c’est recevoir, émettre, stocker et traiter de l’information. Qu'elle même est partout dans les choses et dans les vivants, elle permet de comprendre pourquoi quelque chose existe ou va naître. Nous sommes le résultat de notre éducation mais aussi d’une très longue évolution. Nous portons en nous le temps du monde, nous sommes tous issus du Big Bang. 


Après le monde froid de la mécanique, celui du feu et de la thermodynamique, nous voici confrontés à la puissance de l’information. Le monde ne cesse de se transformer et le « doux » (Information) nous importe dorénavant plus que le «dur » (Matière), car la révolution industrielle est finie. Pour inventer, il faut s’extraire et bifurquer, circuler dans un champ de réseaux et d’interactions. Le virtuel ouvre à toutes les métamorphoses. D’où la force de la littérature. L’invention technique nous modifie (Cf Bernard Stiegler). L’ordinateur, le numérique, les réseaux transforment notre monde et ce n’est qu’un début.  Notre sort est lié à celui de la Terre qui dépend de nous, entre hasard et nécessité, invention et tradition, passé et présent, possible et impossible. Nous vivons, nous pouvons, donc nous pensons.


Alors fêtons les gauchers boiteux.