Peut-on programmer la transition ? Et si l’on tentait le contraire : déprogrammer nos fonctionnements, ceux là même qui nous ont conduit dans le mur ? C'est ce à quoi nous nous entraînons en prenant ce temps de fin d’année pour retisser le fil, à l'envers, voir ce qui émerge dans les rencontres, les inattendus, les interstices que l’on propose à La Maison forte… Voici donc l’enjeu de nos cahiers : déconstruire et partager ce que nous fabriquons. Profiter du temps où l’on hiberne pour lire et apprendre à mieux nous connaitre.
Au cœur de nos questions cette année - et pour quelque temps encore - celle des savoirs, et particulièrement la place de la science dans ce qui vient. Une évidence, le savoir se construit dans l’échange. S’approprier le savoir, c’est d’abord réfléchir sur le rapport que ce savoir établit entre les objets de recherche et chacun·e d’entre nous car la connaissance scientifique n’est pas neutre. Si dans ce qui vient, la connaissance scientifique est essentielle, considérons qu’elle s’est souvent abîmée, qu’elle est en partie responsable de la crise environnementale et qu’elle laisse aujourd’hui la place à une forme de vague d’opinions dans laquelle tout semble vain, indistinct.
Mais c’est aussi la science qui, aujourd’hui, accompagne un regard nouveau – et nécessaire – sur le vivant, le monde animal. C’est elle qui rebat les cartes et accompagne le nécessaire changement dans lequel nous nous inscrivons.
46 pages quadri pour dérouler et dérouter toutes ces questions autour de prise de paroles de chercheur·euses, d’expériences de résidences que nous avons croisées cette année. Un voyage à partager au cœur de notre aventure.
Une réalisation coproduite par l'OARA ( Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine)
Consulter : n°5. La fabrique des savoirs