La Maison Forte

Renda Belmallem

Associer "fin du monde" et "fin du mois"

En résidence du 25 mars au 7 avril

Villeneuve-sur-lot Lot-et garonne Agen Aquitaine Tiers lieu Vallée du Lot Ruralité Villeneuvois sortir culture innovation sciences sortir sortir vacances, tiers lieu, ruralité, culture du vivant

Chercheuse doctorante en philosophie en codirection à l’Université Paris Cité (laboratoire de Philosophie, de Sociologie, de Sémiologie & de Politique - PHILéPOL») et à l’INRAE - Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement  (laboratoire ETTIS).

Elle est également co-coordinatrice du réseau de recherche EJJE sur la justice environnementale. Ses thématiques de travail sont les mêmes que celles qui ont été au centre des Ateliers Populaires et du Champ Magnétique de 2023, à savoir, les « actions collectives».

Renda est également investie dans des associations : Co-coordinatrice de l’association en charge du tiers-lieu l’Appartement 101 à La Courneuve qui promeut l’art par et pour les habitant·e·s de quartiers populaires ; membre du comité scientifique du pôle recherche-plaidoyer de l’association Ghett’Up. Le groupe construit une fabrique du savoir révolutionnaire. « Nous travaillons à penser la recherche autrement, en dehors de l’institution académique, en créant et transmettant des méthodologies de recherche qui sortent d’un savoir hégémonique, avec une recherche ancrée dans des quartiers populaires ».

Son mémoire de Master en théorie politique (EHESS) s’intitule « Penser l’écologie depuis les quartiers populaires. Enjeux politiques de l’impact de Front de mères au sein du champ écologique ».

Renda navigue ainsi professionnellement d’un espace à l’autre, sans compter les espaces militants et affectifs qui la nourrissent au quotidien.

Son travail interroge la façon dont l’écologie, autant dans ses pensées théoriques que dans ses mobilisations collectives, se saisit de la question des oppressions systémiques et, notamment, des enjeux de racisme, de classicisme et de sexisme. « Je travaille à partir d’une entrée territoriale autour des quartiers populaires de France hexagonale, principalement à partir d’études empiriques entre Bayonne et l’Ile-de-France - Monbalen étant sur la route de cet axe vers le Sud ».

Elle souhaite profiter de sa résidence à la Maison forte pour avancer la rédaction de sa thèse.